Voici une sélection d’articles parus dans la presse à la sortie des films cinéma et opéras de Claude d’Anna :

1974 : Trompe l'oeil


Le film obtient une très bonne presse à sa sortie et les critiques sont unanimes : « Riche de talent, d'imagination et de goût » (François Chalais sur Europe 1), « Filmé de main de maître » (Henri Chapier dans le Quotidien de Paris) ou encore « Une perfection qui vous coupe le souffle » (Alain Raymond dans Télérama) pour ne citer que les critiques les plus connus.


1977 : l'ordre et la sécurité du monde


Trois ans plus tard avec ce nouveau film, Claude d'Anna retrouve de très bonnes critiques : « Suspense hitchcockien dessiné par un élève surdoué de Fritz Lang » (Michel Grisolia dans le Nouvel Observateur), « un suspens dans la grande tradition des films à l'américaine » (Rémo Forlani sur RTL) ou encore un jeune critique de 20 ans du nom de Frédéric Mittérand qui déclare « admirable de poésie, de profondeur et d'originalité »...

 

1982 : Le cercle des passions


Il faudra attendre 5 années pour retrouver un film de Claude d'Anna à l'affiche dans les cinémas. « Le cercle des passions ». Là encore, les critiques vont dans le même sens : « Le dernier film de Claude d'Anna, qui n'a encore que 38 ans, est à la fois un très grand et un très beau film, qui a ses parentés avec Visconti » (Albert Cervoni dans l'Humanité), « ce film nous l'aimons beaucoup ! » (Jacques Siclier dans le Monde)


1984 : Partenaires


Avec « Partenaires », les revues de cinéma saluent la performance du réalisateur et des comédiens au travers d’articles élogieux : « Répliques percutantes, formules faisant mouche arrivent à point pour rythmer le duel. Du beau travail. » (Michel Mardore dans Cinéma), « Il y a du Renoir dans la démarche de Claude d'Anna » (Jean-Luc Douin dans Télérama), « Partenaires est un film douloureux et tendre dont le metteur en scène agit comme le guérisseur des âmes d'un couple enfermé volontairement dans la névrose » (Jacques Siclier dans Le Monde) « Vous aimez les comédiens ? Alors ne vous privez surtout pas de l'exquise atmosphère d'un si joli petit film où l'on découvre un grand Marielle, un étonnant Galabru, une Nicole Garcia hors de ses habitudes, un Michel Duchaussoy égal à lui-même » (Anne de Gasperi dans le Quotidien de Paris),  « Claude d'Anna a su huiler sa machinerie d'une mise en scène fluide et dense : 'Partenaires' aurait pu n'être qu'un automate bien réglé, c'est un véritable objet d'art » (Jean-Michel Frodon dans Le Point) ou encore « Claude d'Anna a filmé l'ensemble avec une rare maîtrise » paru dans le Canard Enchaîné...


1987 : Macbeth


Son nouveau film « Macbeth » permet à Claude d’Anna de porter à l’écran un opéra célèbre de Verdi qui sera remarqué par la critique. Son adaptation lui vaudra de mettre en scène par la suite plus d’une dizaine d’opéras entre 1989 et 2000 dans de prestigieux théâtres en Italie. La critique en 1987 encense son travail : «Claude d’Anna a cherché la rigueur dramatique et lyrique par une réalisation qui épouse à la fois la musique, les chants et les mouvements des interprètes, dans les cercles et les labyrinthes de leur destinée» (Jacques Siclier dans le Monde),

« Le résultat, c’est un Macbeth superbe qui, dès les premières images, impose une atmosphère tragique. (...) Macbeth fourmille d’inventions visuelles au rythme de la musique. La scène des apparitions est superbe.» (Gérard Pangon dans Télérama), « Macbeth est à la fois un film (superbe même sans la musique de Verdi) et un opéra (maîtrisé de bout en bout). Chacun existe indépendamment l’un de l’autre, avec sa propre cohésion dramatique. Mais tous deux se sont rencontrés dans une écriture musicale » (Bernard Mérigaud dans Télérama), « Enfin un film d’opéra dont la partie musicale est totalement satisfaisante (...) Plus qu’une réussite ! » (Opéra International). Enfin, le « Guide des opéras de Verdi », paru aux éditions Fayard en 1990 décrit le film comme « le meilleur film opéra existant".


Opéra


1996 : Wozzeck


Parmi les différents opéras mis en scène par Claude d’Anna, s’il fallait en choisir un ce serait Wozzeck. « Claude d’Anna met en place une mise en scène bien réglée, très attentive à l’interprétation et à restituer l’atmosphère oppressante de la partition. »

(Michelangelo Zurletti dans La Reppubblica), « Fascinante mise en scène, signée par le français Claude d'Anna » (paru dans L'Avvenire), « Aveuglant WOZZECK à Turin » (Duilio Courir dans Corriere della Serra), « Un WOZZECK sombre et splendide semblable à une tragédie antique" (paru dans la Stampasera), « D'Anna reconstitue avec une implacable logique le climat d'une Allemagne bouleversée par la première guerre mondiale » (paru dans L'Unita).